COLLECTION AMOURS INTERDITES
Est-il criminel de s’aimer ? En théorie, non ! mais dans les faits, chaque culture édicte ses codes et ceux-ci ne peuvent être enfreints. À chaque époque ses à priori, ses jugements et ses condamnations.
FOUDROYANT, À LA FOIS SOMBRE ET LUMINEUX
LE 16 JUILLET 2019
Deuxième roman de la collection Amours interdites, AMÉLIE ET KURT - RÉSILIENCE est une romance psychologique dans laquelle on retrouve, une fois de plus, le questionnement de son auteure sur le sens de la vie, mais aussi sur les blessures, celles qui laissent des traces indélébiles au plus profond de l'âme des victimes. Peut-on réellement guérir de ces blessures ? Nous fragilisent-elles ou nous permettent-elles, au contraire, de devenir plus forts ? Tout ce que nous vivons a un impact sur nous et contribue à faire de nous ce que nous sommes. Notre pouvoir réside dans la façon dont nous abordons la vie, dans le regard que nous projetons sur elle et dans les actes que nous choisissons de poser.
QUATRIÈME DE COUVERTURE
Jeune prodige de la musique baroque, Amélie est une pianiste qui a déjà une longue carrière derrière elle. Mais un jour, tout bascule. Amélie n'en peut plus et son comportement habituellement si docile et effacé change du tout au tout. Sur les conseils du médecin de famille, la jeune femme va se reposer à l'Institut Montcalm, en Suisse, un lieu administré par Kurt Von Ebrennac, psychiatre. Amélie retrouvera-t-elle la santé dans ce lieu privilégié ?
lire un extrait
Elle saute presque en bas de son lit et se précipite vers la porte de sa chambre. Elle l’ouvre violemment et court dans le couloir sans se préoccuper de laisser la pièce ouverte, sans faire attention à l’apparence qu’elle peut avoir, à la tenue qu’elle porte, la même que la veille, des fétus de paille encore accrochés dans le tissu de sa robe. Pieds nus, les cheveux en bataille, portant un vêtement qui n’est plus que vaguement blanc, elle arpente la demeure tel un spectre qui errerait sans but. Mais est-elle réellement sans but ? La voilà qui se reprend et dévale les escaliers. Le bureau de la réception est vide, le hall est vide, les pièces qu’elle traverse sont vides. Elle arrive alors dans le grand salon et son regard se fixe sur le piano. Hypnotisée par l’instrument, attirée par lui, aimantée par sa présence, elle s’avance, déjà un peu plus calme. Un sourire presque effrayant se dessine alors sur les lèvres de la jeune fille, un sourire dément.
Lorsqu’elle est proche de l’instrument, ses doigts courent le long du bois noir et luisant. Elle ferme les yeux et se colle au piano, presque sensuellement. Elle se laisse alors glisser vers le clavier, lève le couvercle et s’assied sur le tabouret. Dans la foulée, elle commence à jouer le premier Prélude de Bach, sans se soucier du son qui se diffuse dans la pièce, voire même peut-être au-delà. Ce prélude est si facile, elle le connaît par cœur. La musique pénètre en elle et l’apaisement s’intensifie. Amélie est comme en transe et lorsqu’elle arrive à la fin du morceau, elle le recommence. Totalement absorbée, les yeux tantôt ouverts tantôt fermés, la jeune fille n’a aucune conscience de ce qu’il se passe autour d’elle. Entourée de fantômes, de ses fantômes, elle vit dans son monde, coupée de la réalité matérielle, celle qui l’effraye tant.
© Marushka Tziroulnikoff - Juillet 2019
Lorsqu’elle est proche de l’instrument, ses doigts courent le long du bois noir et luisant. Elle ferme les yeux et se colle au piano, presque sensuellement. Elle se laisse alors glisser vers le clavier, lève le couvercle et s’assied sur le tabouret. Dans la foulée, elle commence à jouer le premier Prélude de Bach, sans se soucier du son qui se diffuse dans la pièce, voire même peut-être au-delà. Ce prélude est si facile, elle le connaît par cœur. La musique pénètre en elle et l’apaisement s’intensifie. Amélie est comme en transe et lorsqu’elle arrive à la fin du morceau, elle le recommence. Totalement absorbée, les yeux tantôt ouverts tantôt fermés, la jeune fille n’a aucune conscience de ce qu’il se passe autour d’elle. Entourée de fantômes, de ses fantômes, elle vit dans son monde, coupée de la réalité matérielle, celle qui l’effraye tant.
© Marushka Tziroulnikoff - Juillet 2019
lire une chronique
Amélie est un petit prodige de la musique baroque. Très tôt, ses parents et son entourage remarquent sa prédisposition pour le piano. Orientée plus tard vers le baroque, elle évolue dans ce monde réservé et inaccessible pour le commun des mortels. Entraînements, représentations, concerts, dès son plus jeune âge, elle est confrontée à une pression grandissante où l’excellence prend le dessus sur le bien-être d’une enfant. Amélie grandit, s’épanouit dans la musique, mais nulle part ailleurs. Sa vie se résume à la musique qui au fil du temps, est devenue une prison dorée. Introvertie, docile et peu expressive, Amélie est confinée dans ce monde mutique et solitaire. Une rencontre inopinée à la sortie d’un concert lui fait prendre la mesure de son avenir. Bouleversée et pour une fois déterminée, elle ose crier son mal-être et son désarroi. Un craquage qui la mène à l’institut Montcalm, en Suisse, et à Kurt, le médecin.
Appréhension, peur et solitude ont toujours été ses compagnes. Arrivée dans ce nouveau lieu aussi grandiose que magnifique, Amélie va devoir donner sa confiance et s’ouvrir. Mais à quel prix ? Alors qu’elle voit en l’homme, son médecin, un soutien évident, un compagnon de route et bien plus, l’évidence d’un amour fou et interdit va la porter vers un inconnu où se brûler les ailes et croire sont deux enjeux distincts.
Ce second tome est totalement différent du premier de la collection Amours interdites. Inattendue, cette lecture a eu le mérite de faire saigner mon cœur. La sensibilité d’Amélie m’a touchée d’une manière aussi désordonnée que foudroyante. L’autrice a su parfaitement retranscrire les émotions d’Amélie, ses interrogations, ses doutes, ses craintes, ses peurs et ses espoirs. D’une subtilité farouche et sensible, l’autrice m’a transportée aux côtés d’un personnage déchiré et profondément humain avec ses blessures, ses failles et ses aspirations, sur la route de la résilience. C’est un coup de cœur inattendu ! C’est une lecture aussi difficile que captivante. C’est très dur de vous expliquer ce que j’ai ressenti. C’est un tourbillon d’émotions et de paradoxes. C’est le bien et le mal qui se confrontent perpétuellement. Cette lecture m’a engouffrée dans l’âme humaine, dans sa douleur, confrontée à ce que la vie peut offrir de malsain. C’est la beauté qui côtoie la noirceur, c’est l’espoir qui combat la peur, c’est l’amour passionnel contre la folie humaine. C’est fou, c’est triste, c’est douloureux, c’est tragique. Cette lecture fait partie de celles qui ont su faire battre mon cœur d’une manière déraisonnée et qui laisse des traces pour toujours. Marushka Tzirounilkoff signe ici un romantic suspens qui ne peut que vous foudroyer. J’ai envie de vous crier : « Ouvrez et lisez donc ! » (Les Miss Chocolatine bouquinent)
Appréhension, peur et solitude ont toujours été ses compagnes. Arrivée dans ce nouveau lieu aussi grandiose que magnifique, Amélie va devoir donner sa confiance et s’ouvrir. Mais à quel prix ? Alors qu’elle voit en l’homme, son médecin, un soutien évident, un compagnon de route et bien plus, l’évidence d’un amour fou et interdit va la porter vers un inconnu où se brûler les ailes et croire sont deux enjeux distincts.
Ce second tome est totalement différent du premier de la collection Amours interdites. Inattendue, cette lecture a eu le mérite de faire saigner mon cœur. La sensibilité d’Amélie m’a touchée d’une manière aussi désordonnée que foudroyante. L’autrice a su parfaitement retranscrire les émotions d’Amélie, ses interrogations, ses doutes, ses craintes, ses peurs et ses espoirs. D’une subtilité farouche et sensible, l’autrice m’a transportée aux côtés d’un personnage déchiré et profondément humain avec ses blessures, ses failles et ses aspirations, sur la route de la résilience. C’est un coup de cœur inattendu ! C’est une lecture aussi difficile que captivante. C’est très dur de vous expliquer ce que j’ai ressenti. C’est un tourbillon d’émotions et de paradoxes. C’est le bien et le mal qui se confrontent perpétuellement. Cette lecture m’a engouffrée dans l’âme humaine, dans sa douleur, confrontée à ce que la vie peut offrir de malsain. C’est la beauté qui côtoie la noirceur, c’est l’espoir qui combat la peur, c’est l’amour passionnel contre la folie humaine. C’est fou, c’est triste, c’est douloureux, c’est tragique. Cette lecture fait partie de celles qui ont su faire battre mon cœur d’une manière déraisonnée et qui laisse des traces pour toujours. Marushka Tzirounilkoff signe ici un romantic suspens qui ne peut que vous foudroyer. J’ai envie de vous crier : « Ouvrez et lisez donc ! » (Les Miss Chocolatine bouquinent)