Américaines
UN RECUEIL DE NOUVELLES SOUS HAUTE TENSION
LE 8 MARS 2020
PRÉSENTATION
Après avoir abordé le récit autobiographique, le roman initiatique, la romance érotique, la romance dramatique et la chick lit, voici que Marushka Tziroulnikoff nous régale d'un nouveau genre : le thriller.
Dans ce recueil, le lecteur trouvera ou retrouvera trois nouvelles qui ont été publiées à l'unité, aux formats numériques, en février 2019 : Lever le pied n'est pas une option envisageable, Américaine et Insomnie. Un an plus tard, quatre nouvelles inédites s'ajoutent aux trois premières : Une cheerleader de trop, Et que Dieu bénisse l'Amérique, Lorrie et Un rêve américain.
Une fois de plus et comme elle nous l'a déjà démontré à travers ses précédentes histoires, Marushka Tziroulnikoff aime souligner et révéler le côté obscur de l'être humain, ce côté qu'il n'assume que rarement voire pas du tout. Chamboulement émotionnel et frissons garantis. Âmes sensibles s'abstenir.
Dans ce recueil, le lecteur trouvera ou retrouvera trois nouvelles qui ont été publiées à l'unité, aux formats numériques, en février 2019 : Lever le pied n'est pas une option envisageable, Américaine et Insomnie. Un an plus tard, quatre nouvelles inédites s'ajoutent aux trois premières : Une cheerleader de trop, Et que Dieu bénisse l'Amérique, Lorrie et Un rêve américain.
Une fois de plus et comme elle nous l'a déjà démontré à travers ses précédentes histoires, Marushka Tziroulnikoff aime souligner et révéler le côté obscur de l'être humain, ce côté qu'il n'assume que rarement voire pas du tout. Chamboulement émotionnel et frissons garantis. Âmes sensibles s'abstenir.
QUATRIÈME DE COUVERTURE
Elles se nomment Suzie, Mala, Stacey, Sue, Lorrie, Diana et Beckie. Elles ont choisi de ne plus être des victimes. Elles ont décidé de prendre leur vie en main et d'exprimer une certaine forme de puissance.
7 nouvelles
7 femmes
7 revanches
7 femmes
7 revanches
Des histoires qui ne détournent jamais le regard des énergies les plus sombres qui se tapissent au fond de tous. Des histoires qui ont quelque chose d’universel et qui vont peut-être transformer la vision que vous portez sur les personnes que vous croyez connaître. Et si l’on cessait de considérer les femmes comme étant le sexe faible ?
lire un extrait
Le temps est relatif, l’homme rouge le sait, lui qui vit encore au contact de la nature et qui en connaît le rythme. Le hataali attend donc naturellement que l’instant soit favorable. Il est inutile de vouloir forcer ce qui doit advenir, il est vain d’être impatient. Seul l’homme blanc, ignorant, aime forcer. Seul l’homme blanc, coupé de sa source, est pressé.
Lorsqu’un médecin vient l’avertir que la femme blanche le réclame, Pat Ahiga est prêt puisqu’elle aussi, elle l’est. Il est absurde de tirer sur le fruit accroché à l’arbre dans l’intention de le faire mûrir. Lorsque le fruit est mûr, il vient de lui-même dans la main qui le cueille.
© Marushka Tziroulnikoff – Mars 2020 – Lorrie dans Américaines
Lorsqu’un médecin vient l’avertir que la femme blanche le réclame, Pat Ahiga est prêt puisqu’elle aussi, elle l’est. Il est absurde de tirer sur le fruit accroché à l’arbre dans l’intention de le faire mûrir. Lorsque le fruit est mûr, il vient de lui-même dans la main qui le cueille.
© Marushka Tziroulnikoff – Mars 2020 – Lorrie dans Américaines
lire un second extrait
« Tu sais, ma Chérie, j’ai envie que mes rêves restent intacts. Je ne veux pas prendre le risque d’être déçue par ce que je pourrais voir une fois que je serais sur place. Mon imagination a construit une réalité qui me convient et qui m’a permis de tenir toutes ces années. Tu te rends compte de ce qu’il adviendrait si tout mon monde venait à s’écrouler ? Je préfère rester ici, je t’assure. Tu m’enverras des photos et ainsi je vivrai un peu mon rêve à travers toi. »
© Marushka Tziroulnikoff – Mars 2020 – Un rêve américain dans Américaines
© Marushka Tziroulnikoff – Mars 2020 – Un rêve américain dans Américaines
lire un troisième extrait
Elle est arrivée, la colère, au petit matin, lorsque Stacey a peu à peu émergé de sa tanière. Elle l’a sentie à la chaleur qui a commencé à revigorer son corps. Elle l’a reconnue aux fourmillements qui ont légèrement agité ses membres, aux spasmes qui ont contracté ses intestins. Alors Stacey s’est levée et elle est allée à la salle de bain. Elle a ôté le reste de ses vêtements et s’est glissée sous la douche. Être propre. Il est important d’être propre. La femme a savonné son corps meurtri en mettant dans ses gestes toute la douceur et la bienveillance auxquelles elle aspirait. Oui, la colère était là, quelque part, mais il fallait qu’elle grandisse encore. Stacey savait qu’il lui faudrait prendre son temps. Stacey savait que le moment était venu et que rien ne pourrait enrayer le processus enclenché.
© Marushka Tziroulnikoff – Mars 2020 – Et que Dieu bénisse l'Amérique dans Américaines
© Marushka Tziroulnikoff – Mars 2020 – Et que Dieu bénisse l'Amérique dans Américaines