Marushka Tziroulnikoff
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La vie trépidante de Marushka... et de Ragnar ! (épisode 12)

5/13/2020

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Souvenez-vous... il paraît qu'il se produit de grands changements sociétaux et que ces changements s'échelonnent sur 16 années... tout a donc commencé en 2008 et durera jusqu'en 2024...

En l'an de grâce 2019... cette année-là ???...
- je vivais à Oxford (Oxfordshire) puis à Ventnor (île de Wight)
- j'avais 49 ans (50 en juillet)
- après avoir publié 2 romans en 2018, je publiais 3 romans et 6 nouvelles en 2019 dont ma déjà célèbre CHARLOTTE
- la santé de Ragnar se restaurait de jour en jour et il retrouvait toutes ses facultés intellectuelles (ce qui est important pour lui dans sa réalité d'autiste Asperger)
- comme il avait moins besoin de moi, j'envisageais à nouveau de pratiquer le chamanisme au service d'autres personnes
- trop-plein de pression ou relâchement, je faisais mon second burn-out, 11 ans après le premier
- le tambour chamanique de guérison recommençait à s'activer
- le costume de cérémonie chamanique s'embellissait
- j'acquérais un nouveau masque de transe
- je commençais à mettre de l'ordre dans mes notes dans le but de publier des livres de non-fiction sur le chamanisme et le développement personnel en 2020
- j'avais également 15 manuscrits de fiction en cours d'écriture

J'avais proposé l'île de Wight à Ragnar, mais après s'être renseigné, il m'avait dit que ce serait impossible. La raison en était simple : sur Wight, internet n'était pas en haut débit. Il faut dire que pour son job, Ragnar a besoin d'une connexion stable et ultra rapide.
Mais voilà, Wight était déjà devenue une obsession pour moi et le 2 février, sans avoir jamais mis les pieds sur l'île, je publiais une nouvelle qui se déroule à Ventnor, en 1901 : TAMSIN. Pourquoi Ventnor ? Tout simplement parce que, une fois de plus, je le "sentais". Le nom de la petite ville résonnait en moi et faisait vibrer quelque chose au plus profond de mes tripes.
Il paraît que lorsque je veux quelque chose, je l'obtiens et c'est une fois de plus ce qu'il s'est passé. Internet haut débit à été installé et mi-mars, nous nous rendions sur l'île pour 5 jours de prospection. J'avais réservé une chambre sur Airbnb à Ventnor et nous avions loué une voiture. Nous avions visité Sandown, Shanklin, St Lawrence, Niton, Freshwater, Yarmouth, tous des lieux sur la côté, en tout bord de mer. Mais tout, absolument tout me ramenait à Ventnor ainsi qu'à la petite église du XIIe siècle de Bonchurch, située à 10 minutes de marche.
J'avais trouvé l'appartement parfait pour nous, sur le net, mais celui-ci venait juste d'être loué. Mais là encore, je le voulais, cet appart, et comme "par hasard", alors que nous faisions un second aller-retour sur l'île pour visiter une maison de pêcheur à Bembridge, l'agent immobilier me rappelait : "L'appartement qui vous intéressait sera à nouveau sur le marché demain. Vous voulez le visiter ?" Course contre la montre, nous visitions le logement et signions dans les 24h. Nous emménagions sur Wight le 29 avril, moins de deux mois après avoir annoncé à nos connaissances que nous envisagions de quitter Oxford. Pourquoi donc remettre à plus tard ce qui peut être fait tout de suite ?
Si Oxford est une ville qui restera à jamais gravée dans mon coeur, Wight se révèle largement à la hauteur de la plus vieille cité universitaire de Grande-Bretagne. Le contraste est énorme entre ces deux lieux et nous avons troqué les visites de College contre les randonnées sur les chemins côtiers, les concerts de musique baroque contre le chant des goélands, le bruit incessant de la circulation contre le claquement des vagues à la base des falaises, le centre commercial de Westgate contre les virées shopping chez les antiquaires, brocanteurs et autres petites boutiques d'artisanat local ainsi que les "charities" (magasins associatifs qui ne vendent que de la seconde main provenant de dons). Et si Oxford brasse une foule de personnes, les gens s'y croisent sans vraiment se parler. Ici, à Ventnor, les gens s'arrêtent pour se saluer et prendre le temps de discuter.
Oui, Wight est largement à la hauteur d'Oxford et depuis que je vis ici, à Ventnor, lorsque je pense sporadiquement au "Pays d'Alice", plus aucune larme ne coule sur mon visage.
Aujourd'hui, je me tiens debout sur la falaise, face à la mer, les pieds bien ancrés dans le sol, les bras largement ouverts pour embrasser le monde. Le sourire aux lèvres et une joie paisible dans le coeur, je laisse le vent frais fouetter mon corps et emmêler mes cheveux et je ris, mes amis, je ris ?
Et pour vous... qu'elle serait votre rétrospective depuis 2008 ? Quels changements dans votre vie avez-vous observé cette année-là et les années suivantes ? Pour celles et ceux qui s'intéressent à l'astrologie, je vous donne un indice : dans quelle(s) maison(s) se trouve le signe du Capricorne dans votre thème de naissance ?
En ce qui me concerne, dans ma première partie de vie, j'avais fait comme tout le monde, quand bien même je "sentais" tout au fond de moi que ce que je vivais ne me correspondait pas. Depuis 2008, tout s'est enchaîné pour me pousser à déconstruire ce qui ne me convenait pas pour aller toujours plus vers qui j'étais.
Alors oui, on peut toujours résister au changement, mais le changement, soit on le vit pleinement soit on le subit et à votre avis, dans quel cas cela est-il plus confortable à expérimenter ? ?

Et vous, quel bilan feriez-vous de votre vie depuis l'an 2008 ?
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La vie trépidante de Marushka... et de Ragnar ! (épisode 11)

5/12/2020

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Souvenez-vous... il paraît qu'il se produit de grands changements sociétaux et que ces changements s'échelonnent sur 16 années... tout a donc commencé en 2008 et durera jusqu'en 2024...

En l'an de grâce 2018... cette année-là...
- je vivais à Oxford (Royaume-Uni)
- j'avais 48 ans (49 en juillet)
- j'entamais officiellement une "carrière" d'écrivain ?
- je publiais mon premier récit autobiographique au mois de mai
- je publiais mon second livre au mois d'octobre

Oxford ❤️ Oxford ❤️ Oxford ❤️
Qu'est-ce que j'aime cette ville ! Qu'est-ce qu'elle a nourri mon imaginaire ! Mon ordi était déjà plein de milliers et de milliers de mots, textes et manuscrits attendant d'être menés à leur terme et voilà que d'autres mots, textes et manuscrits venaient s'ajouter aux précédents. Oxford est un lieu magique, inspirant, sublime !
En 2018, j'ai visité Cambridge, mais je vous avoue que cette ville ne m'a pas fait vibrer de la même façon. En fait, je crois sincèrement que je suis tombée amoureuse d'Oxford. Et Ragnar aussi, il en pince pas mal pour elle ! Mais ni Ragnar ni moi n'avons l'âme citadine...
Les mois s'égrenaient, nous visitions les Colleges, les musées, le Botanic Garden et les villages alentour, nous assistions à des concerts de musique baroque, nous promenions le long du canal, allions faire notre marché tous les mercredis, faisions des balades à vélo, des séances de tambour chamanique dans des ruines... Ragnar commençait à aller franchement beaucoup mieux, les séances régulières avec Caroline, sa chiro, lui faisaient beaucoup de bien, mais... Mais ni Ragnar ni moi n'avons l'âme citadine...
2018 touchait à sa fin et Ragnar exprimait silencieusement un mal-être latent. À chaque fois que nous allions dans la nature, il se sentait bien. À chaque fois que nous revenions vers la ville, il somatisait. Je le voyais à nouveau commencer à s'éteindre malgré toute sa bonne volonté de se maintenir à flot.
- Nous allons partir, lui dis-je un jour.
Une lueur dans son regard m'indiqua que c'était exactement ce dont il avait besoin.
- Pour aller où ? questionna-t-il.
- Je ne sais pas. Le Pays de Galles ? Les Cornouailles ? Nous aimons tous deux l'Écosse, mais nous avons tous deux besoin de lumière et d'un minimum de chaleur et l'Écosse, c'est plutôt hard en hiver. Je sais que je ne supporterais pas les mois d'hiver.
Et Ragnar d'aller zieuter dans la foulée sur Google Maps qu'elle pourrait bien être notre prochaine escale sur la planète Terre.
Mais moi, les propositions que je venais de lui faire, je ne les "sentais" pas. Je faisais alors de longues balades solitaires dans la nature et pendant ces balades, je pleurais.
Quitter Oxford ? Je voulais bien quitter Oxford, mais il me faudrait alors trouver un lieu qui soit à la hauteur de celui-ci. Afin que ce ne soit pas moi qui m'éteigne à mon tour.
Un jour que je rentrais d'une randonnée de quelques heures, après avoir bien déchargé mon trop-plein émotionnel, je proposais à Ragnar :
- L'île de Wight ?
- Elle est où cette île ?
- Je ne sais pas, regardons sur Google Maps.
L'homme en kilt me demanda tout en tapotant déjà sur son clavier :
- Comment as-tu entendu parler de cette île ?
- Je ne sais pas, ça m'est venu comme ça.
- Comme pour le Belize ?
- Oui, comme pour le Belize.
Ragnar s'est alors tourné vers moi.
Nous savions tous deux que si je ne savais pas d'où l'idée me venait, c'est qu'elle m'avait très certainement été soufflée par la petite voix et que quand la petite voix s'exprime et que je l'entends, ça veut dire que ça sent bon pour nous.

RDV demain pour l'épisode 12
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La vie trépidante de Marushka... et de Ragnar ! (épisode 10)

5/11/2020

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Souvenez-vous... il paraît qu'il se produit de grands changements sociétaux et que ces changements s'échelonnent sur 16 années... tout a donc commencé en 2008 et durera jusqu'en 2024...

En l'an de grâce 2017... cette année-là...
- je vivais à Saint Denis (île de la Réunion) puis à Oxford (Royaume-Uni)
- j'avais 47 ans (48 en juillet)
- je découvrais mes "racines"
- je commençais à développer et à mettre en forme mon carnet de voyage écrit en Équateur afin d'en faire un récit qui serait publié par la suite
- je créais un nouveau profil sur FB après quelques années d'absence sur le réseau social

Après le traumatisme que nous avions vécu à l'île Maurice, nous avions séjourné un mois sur l'île de la Réunion (de début décembre 2016 à début janvier 2017). Nous commencions à retrouver une certaine sérénité, mais où irions-nous ensuite ?
Ragnar était clair : hors de question de retourner en Métropole tout comme il était hors de question de s'installer sur un autre territoire qui appartienne encore à la France (Guadeloupe, Martinique, Réunion, St Pierre et Miquelon, Polynésie, etc). Instantanément, la petite voix m'avait parlé tandis que mon homme déversait, une fois encore, ses nombreux griefs par rapport à son pays d'origine. Mais la réponse que susurrait la petite voix à mon oreille me paraissait totalement délirante...
Il faut vous dire que Ragnar et moi cherchions un lieu pour nous poser sur le long, très long terme. Nous avons beau aimer bouger (moi plus que lui en fait), nous avons aussi besoin de nous ancrer quelque part (lui plus que moi en fait).
Il faut vous dire aussi que Ragnar et moi aimons la chaleur. Je m'étais d'ailleurs découvert une passion pour le vélo par plus de 40°C sur des pistes poussiéreuses au Belize. C'est vous dire !
Voilà donc pourquoi, quand la petite voix m'a murmuré à l'oreille "Oxford", j'ai été surprise et surtout hésitante à transmettre l'info à l'homme en kilt. On le serait à moins !
Mais Ragnar insistait : qu'elle serait la prochaine étape, où allions-nous poser nos valises ? Je lui ai dévoilé la réponse presque honteusement, un matin, dans la salle de restaurant de notre hôtel, alors que nous étions attablés pour le petit déjeuner.
- Oxford, ai-je prononcé du bout des lèvres.
Le bourdonnement du vol lourd d'une mouche a traversé l'espace. Ragnar prit le temps, comme il sait si bien le faire, de mâcher précautionneusement le morceau d'ananas qu'il avait dans la bouche. Après avoir dégluti, il me questionna :
- Oxford ? En Angleterre ?
Je lui répondis en hochant la tête.
Imaginez donc, Oxford, en Grande-Bretagne, au mois de janvier, après 8 mois sous les tropiques, pour nous qui aimons la chaleur...
- D'accord, poursuivit-il. Dès que nous serons remontés dans la chambre, je réserverai nos billets.
Et là, je me suis dit deux choses :
1. qu'est-ce que je l'aime, cet homme !
2. qu'est-ce que je suis con de ne pas assumer mes intuitions !

RDV demain pour l'épisode 11
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La vie trépidante de Marushka... et de Ragnar ! (épisode 9)

5/10/2020

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Souvenez-vous... il paraît qu'il se produit de grands changements sociétaux et que ces changements s'échelonnent sur 16 années... tout a donc commencé en 2008 et durera jusqu'en 2024...

En l'an de grâce 2016... cette année-là...
- je vivais à Saint-Martin-de-Queyrières (Hautes-Alpes) puis à Cambrai (Nord) puis au Cap d'Agde (Hérault) puis à Flic-en-Flac (île Maurice) puis à Saint Denis (île de la Réunion)
- j'avais 46 ans (47 en juillet)
- je n'avais plus de chat et Farceur, mon dernier cheval, mourrait au mois de mars à l'âge de 23 ans
- une énième procédure venant de l'ex-madame Ragnar avait presque fini de nous achever, mais Ragnar avait tout de même signé la vente de son bâtiment
- à cause de la procédure, ledit bâtiment avait changé de propriétaire sans que Ragnar ne puisse être payé du prix de la vente, il a fallu attendre de longues semaines que la justice mette de l'ordre et débloque la situation
- sans plus aucune rentrée d'argent, nous nous étions réfugiés chez mes beaux-parents, dans le Nord, mais un trop plein de pressions et de stress nous a poussé à prendre du recul par rapport à la famille et nous sommes descendus au Cap d'Agde, dans un logement prêté par une bonne âme
- l'argent enfin arrivé, nous prenions deux billets d'avion et nous envolions pour l'île Maurice
- Ragnar commençait de nouveau à aller mieux et chef d'entreprise dans l'âme, il voulait que nous montions une nouvelle société, ensemble
- nous nous rendions plusieurs semaines, à deux reprises, sur l'île de la Réunion pour proposer nos services aux habitants par le biais de consultations où se mêlaient une technologie informatique avant-gardiste et mes compétences de chamane sibérienne

Le Belize ayant été pour nous une magnifique expérience et restant encore à ce jour un merveilleux souvenir, en 2016, nous partions confiants vers l'île Maurice. Je me souviens encore de ma joie de découvrir cette nation "arc-en-ciel" où de nombreuses cultures différentes se mêlent les unes aux autres. L'esprit ouvert, je me réjouissais à l'avance de ma rencontre prochaine avec ce peuple ou plutôt ces peuples.
La déception a été à la hauteur de ma joie du départ...
À l'île Maurice, le visa de tourisme est de 90 jours. Ces trois premiers mois, avec notre peau blanche et nos yeux bleus, Ragnar et moi étions alors classés dans la case : "touristes friqués bons à être plumés".
Mais après avoir fait renouveler notre visa, voilà que nous restions 90 jours de plus et là, notre statut a changé et nous avons été classés dans la case : "saloperie d'os blancs qui vont payer pour leurs ancêtres qui nous ont maintenus en esclavage".
Quel contraste avec ce que nous avions vécu au Belize !
L'île Maurice fait rêver beaucoup de monde : grandes plages de sable blanc, soleil, douceur de vivre...
Mais comme partout ailleurs, l'île Maurice à un côté sombre.
Y aller en tant que touriste dans un resort pour quelques semaines, c'est cool. Y aller et vivre comme les locaux en tentant de se mêler à eux et de suivre leurs traditions, c'est tout de suite plus compliqué. Parce que l'île Maurice fonctionne selon le système de castes toujours en cours en Inde, lorsque vous appartenez à telle ou telle caste, vous n'avez pas le droit de vous mélanger aux autres. Chacun doit rester dans son ghetto.
Le gouvernement du pays se vante d'être le numéro 1 du continent africain en terme de développement économique, mais omet intentionnellement de parler des sacrifices imposés à sa population d'origine qui ne bénéficie pas des avantages qu'apportent les gros investisseurs. Le quotidien d'une très grande majorité des Mauriciens est un condensé de violence, d'extrême pauvreté, de viol, de meurtre, de drogue, d'alcool, de prostitution... Et si les humains sont maltraités, que dire de la condition animale... Eh bien justement, je ne m'étendrai pas sur le sujet.
J'ai beau avoir une grande gueule, croyez-moi, je suis hyper sensible et je ressens toutes les énergies, absolument toutes, et je peux vous garantir qu'à l'île Maurice, je n'ai pas ressenti une énergie d'Amour. Pas du tout. À Maurice règne la fourberie, l'hypocrisie, la malhonnêteté, l'appât du gain, la superficialité.
Profondément choquée voire traumatisée par mon séjour dans ce pays, je me suis fait la promesse de ne plus jamais y retourner.
Je considère pourtant que ces 6 mois passés là-bas m'ont été extrêmement bénéfiques (ça, c'est mon côté optimiste), car ils m'ont définitivement éveillée sur un aspect de l'humanité que je rejetais sans cesse : sa face sombre. Quand bien même je n'ai jamais été dupe quant à la capacité de l'humain de haïr et de détruire son prochain et son environnement, j'avais envie de croire que l'Homme est profondément bon. Mais le voile de mon illusion s'est déchiré, car à l'île Maurice, j'ai vu et vécu l'horreur incarnée. Alors oui, il existe des êtres bons, mais il existe aussi des êtres mauvais. C'est cela, l'équilibre des forces.
Je sais que c'est en 2016 que j'ai définitivement intégré sur quelles bases repose la société humaine. Je n'ai pas d'autre choix que d'accepter ce qui est et de cesser de rêver.
C'est donc bien en 2016 que j'ai définitivement cessé de croire au "Pays des Bisounours".
Il y a ce que les médias vous montrent et ce que vous voulez regarder, mais au-delà, il existe une autre réalité, une réalité que vous refusez de voir. Et tant que vous refusez de voir, comment voulez-vous changer les choses ?

RDV demain pour l'épisode 10
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La vie trépidante de Marushka... et de Ragnar ! (épisode 8)

5/9/2020

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Souvenez-vous... il paraît qu'il se produit de grands changements sociétaux et que ces changements s'échelonnent sur 16 années... tout a donc commencé en 2008 et durera jusqu'en 2024...

En l'an de grâce 2015... cette année-là...
- je vivais au Belize (Amérique centrale) puis à Saint-Martin-de-Queyrières (Hautes-Alpes)
- j'avais 45 ans (46 en juillet)
- j'avais 1 chat (Mistinguette était morte pendant notre séjour au Belize), le cheval était en pension
- fin mars, nous étions de retour en France et séjournions pour une semaine chez les parents de Ragnar, à Cambrai
- le 1er avril, nous étions à nouveau chez lui, dans les Hautes-Alpes
- aussitôt arrivés, l'ex madame Ragnar l'accueillait avec un nouveau procès
- nous liquidions les actifs de la société de Ragnar, nous nous faisions aider par une expert-comptable, faisions des travaux de finition dans le bâtiment et le mettions en vente
- le coeur serré, Ragnar voyait partir tout son matériel d'astronomie et le gros télescope
- le jugement du procès entamé plus tôt à peine rendu, une seconde procédure était ouverte
- la santé que Ragnar avait commencé à recouvrir chutait à nouveau
- Maurice, mon dernier chat, tirait sa révérence début décembre, à l'âge honorable de 20 ans et 9 mois
- le 24 décembre, Ragnar comprit que sa vie était plus importante que le projet qu'il avait imaginé, construit et géré pendant de nombreuses années, il proposait donc aux acheteurs potentiels de lui faire une offre, quand bien même celle-ci serait inférieure à l'estimation immobilière

Nous étions revenus en France, car il y avait des impératifs administratifs à gérer : liquidation de la société, vente du bâtiment, impôts, etc. Cela faisait de nombreuses années que Ragnar voulait quitter le pays, mais lorsque l'on veut quitter quelque chose ou quelqu'un de façon définitive, c'est bien de tout mettre en ordre si l'on veut être tranquille par la suite.
Ce retour d'une année en France (que nous quitterions cette fois pour de bon en 2016 - voir demain) a validé avec force la décision de Ragnar de passer à autre chose. Le lieu où est situé l'hôtellerie-observatoire est magnifique, mais dans l'histoire personnelle de l'homme en kilt, ce lieu portait beaucoup trop de stigmates. Ce lieu était relié à un passé qui n'avait plus de raison d'être. Le temps avait passé et tous les intervenants devaient maintenant suivre le cours naturel de la vie qui est de grandir.
Pour guérir, pour guérir vraiment, il est inutile de mettre un joli pansement sur une plaie béante. Il faut traiter la blessure, il faut la désinfecter, même si c'est douloureux. Et ça l'est !
Cela prend le temps nécessaire, mais une fois la blessure guérie, il ne reste plus qu'une cicatrice et il n'est plus besoin de la recouvrir par un pansement. La peau, même encore un peu fragilisée, peut à nouveau être exposée à l'air et à la lumière.

RDV demain pour l'épisode 9
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