Sainte Mère
Sainte Mort Je pose à tes pieds mon fardeau Je laisse tomber mon manteau J'avance nue Offre à ta vue Mon âme perdue Qui n'en peut plus Sainte Mère Sainte Mort Lève ton bras abats ta faux Puisqu'avec toi nous sommes égaux Accueille-moi J'ai tellement froid Entends ma voix Bénis ma foi © 2021 - Marushka Tziroulnikoff
0 Commentaires
Si l'on est enfermé
Pendant des années Puis que nous est donnée La vraie liberté Dérouté Ébahi Étonné Interdit Nous doutons Hésitons Tâtonnons Pinaillons Serai-je capable d'y arriver ? Arriverai-je à décoller ? Et si je chutais ? Et si je mourrais ? Nous déployons pourtant nos ailes Testons nos facultés presque oubliées Cédons finalement à l'appel Laissant les éléments nous embrasser Puis un dernier regard À ceux que l'on va quitter Ensuite vient le départ Nulle envie de pleurer Je vole Je vole Et je ne suis même pas tombé J'ai eu raison de me lancer © 2021 - Marushka Tziroulnikoff Le jour où j'ai choisi de ne plus avoir peur
J'ai éteint la télé et coupé la radio Laissé choir le journal et délesté mon dos De toutes ces mémoires De tous mes souvenirs De tous ces cauchemars Qui nous font vieillir Le jour où j'ai choisi de ne plus avoir peur J'ai cessé de m'agiter J'ai arrêté de chercher Des réponses aux questions Des raisons aux illusions De vaines revendications Qui nous mettent la pression Le jour où j'ai chois de ne plus avoir peur J'ai renoncé à poursuivre Pour seulement m'extasier J'ai renoncé à vivre Pour simplement exister © 2021 - Marushka Tziroulnikoff La lune illumine la nuit
Et j'entends au loin les cris De quelque animal meurtri Quand un autre lui prend la vie. C'est le cycle de la nature Rien ici bas ne perdure L'un vit, l'autre meurt À chacun son heure. Qu'y a-t-il de mal réellement ? Cela me gêne-t-il vraiment ? Savoir qu'un jour, prochainement... Mon tour viendra, évidemment ! C'est le cycle de la nature Rien ici bas ne perdure. © 2013 – Marushka Tziroulnikoff Mon âme, mon amie
Il m'aura fallu du temps Il m'aura fallu des vies Pour te trouver à présent. Je t'observe avec tendresse Je sens ta délicatesse Ton rayonnement béni Sublimé par la pluie. Mon âme, mon amie Il m'aura fallu la foi Il m'aura fallu l'envie Pour me rapprocher de toi. Je me fonds dans ta douceur Je découvre ta splendeur Ta beauté infinie Dans mes jours, dans mes nuits. © 2013 – Marushka Tziroulnikoff |
Le blog de
l'écrivain caméléon Archives
Janvier 2022
Catégories |