Marushka Tziroulnikoff
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Le bilan de 2018, les projets pour 2019.

1/7/2019

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2018 est morte, vive 2019 ! Eh bien oui, je n’échappe pas à la règle du traditionnel bilan de l’année écoulée et des projets pour l’année à venir. Une fois de plus, je ne fais pas mon bilan comme tout le monde, pile au premier janvier (ou dès la toute fin de décembre) et j’attends, comme à mon habitude, le « bon » moment. Quel surprise – qui en fait n’en n’est pas une pour moi – que j’écrive et publie ce bilan le 7 janvier, lendemain de la Nouvelle Lune qui coïncide avec une éclipse de Soleil au Nœud Sud. Oui oui oui, j’en entends déjà qui disent qu’ils ne croient pas à l’astrologie, aux énergies et à tout le reste et moi, je leur dis : « Croyez ou ne croyez pas à ce que moi je crois ou ne crois pas, cela n’a aucune importance. Gardez simplement l’esprit ouvert à d’autres réalités sans craindre de vous sentir obligés d’adopter le point-de-vue de l’autre. Vous verrez, vous ouvrir, juste un peu, cela crée de l’espace et dans l’espace, on trouve parfois – voire même souvent – de nouvelles possibilités à explorer. Sympa, non ? »
Rentrons donc maintenant dans le vif du sujet...

Mon court bilan pour 2018.
Deux récits autobiographiques et initiatiques ont vu le jour en 2018. « Les femmes qui se comportent bien marquent rarement l’histoire » est paru le 15 mai et « Je ne sais pas, je suis mon cœur » est paru le 15 octobre. Les ventes ont-elles été à la hauteur de mes attentes ? Oui, vu que je n’avais pas d’attente ! Les ventes ont-elles été à la hauteur des attentes de mon directeur financier ? Absolument pas !
Personnellement, je suis juste satisfaite d’avoir réussi, après de nombreuses années d’hésitations et de pieds collés au mur, à éditer le premier récit. En soi, c’était déjà pour moi un exploit que de dévoiler un pan de ma vie et d’accepter de me mettre à nu devant des inconnus. Le second récit a suivi presque sans efforts, la porte était encore entrebâillée, j’en ai profité avant de changer d’avis et d’hésiter à nouveau.
Mais voilà, j’ai à mes côtés, au quotidien, ce directeur financier qui fait son boulot et qui me rappelle très très régulièrement que créer pour créer, c’est bien, mais qu’il faut aussi que ça rapporte. Comment donc arriver à allier mon besoin de créer et son besoin de faire rentrer l’argent ? Dilemme que nous tentons de résoudre ensemble au jour le jour, parfois dans le calme, parfois dans la tourmente. Autant vous dire que c’est souvent sportif !
C’est d’ailleurs sous les bons conseils de mon directeur financier – et certains de ses arguments qui tiennent parfaitement la route – que j’avais accepté de créer la structure de la maison d’édition. Sauf que… Écrire des livres (c’est-à-dire laisser la muse vous guider) et gérer une entreprise (c’est-à-dire garder les deux pieds constamment dans une réalité que vous tentez de fuir justement pour créer) c’est, comment vous dire… C’est un exercice que je trouve plutôt difficile.
En 2018, plusieurs auteurs m’ont approchée et soumis leur travail et je les en remercie. Ce que j’ai vu et lu était de qualité, je le reconnais, mais j’ai toutefois encouragé ces auteurs à frapper à d’autres portes. Pourquoi ? Parce que je ne me sentais pas les épaules assez larges pour mettre en avant les manuscrits qu’ils désiraient me confier et faire exploser leurs ventes. Je suis une personne intègre et fiable (il faut bien tout de même que je me reconnaisse certaines qualités) et j’ai donc refusé de faire de fausses promesses et de m’engager auprès de personnes qui comptaient sur moi. Ces personnes en ont d’ailleurs été clairement informées, je ne me suis pas défilée par de vains mensonges. Car si j’ai des qualités, j’ai aussi des failles, comme tout un chacun, et mes deux plus grosses failles actuelles sont :
- je vis dans un pays anglophone alors que je vise en priorité un public francophone,
- je ne possède pas encore LE réseau indispensable à la diffusion du travail de la ME.
Il y a encore une troisième faille, et non des moindres, je suis une personne hyper adaptable. Eh oui, c’est bel et bien une faille car rester centrée sur mes objectifs me demande des efforts considérables et je me laisse bien plus que je ne le souhaiterais embarquée dans les situations et les émotions ambiantes.

Mes objectifs pour 2019
Vous aurez remarqué que je parle bien d’objectifs et non de bonnes résolutions. La différence est super importante, n’est-ce pas ?
Alors que je me demande presque quotidiennement si cela vaut la peine de conserver la structure de la ME en l’état, mon directeur financier me sort de nouveaux arguments et de nouveaux projets de son chapeau magique. Le monde est en pleine mutation et l’avenir est encore plus incertain qu’il ne l’a été dans le passé. Bonne nouvelle : nous sommes tous concernés et je ne suis donc pas la seule à naviguer à l’aveugle sauf que… Quand je m’en donne la peine, je reconnais que j’ai un avantage sur beaucoup d’autres : j’ai du flair, de l’instinct, de l’intuition. Mais je le répète, il faut que je me donne la peine de rester à l’écoute de ce fameux flair. Cela semble être le cas depuis la mi-décembre environ et on dirait bien que c’est parti pour durer. J’en profite donc !
Premier objectif : j’ai terminé 2018 et débuté 2019 par l’envoi d’un de mes manuscrits à de grandes maisons d’édition. Une de mes failles étant le réseau, j’ai choisi de tenter ma chance auprès de partenaires qui pourraient pallier à ma faiblesse. Les grandes maisons d’édition connaissent les ficelles du métier et possèdent la diffusion indispensable pour faire connaître un auteur. Je ne rentrerai pas dans le vaste débat du pour et du contre sachant parfaitement que certains vont juger mon choix tandis que d’autres l’applaudiront. Que voulez-vous, on ne peut pas plaire à tout le monde, l’essentiel est que je fasse en fonction de ce que je ressens comme étant juste pour moi (et même mon directeur financier ne tente pas d’interférer, c’est vous dire).
Deuxième objectif : écrire, écrire et encore écrire ! M’isoler pour écrire et produire de la matière (des livres) me permet justement de rester centrée sur mon objectif principal : devenir un auteur connu et vivre de mon travail. Utopie ? L’avenir nous le dira. Pour 2019 donc, j’ai l’intention de publier : un roman, deux recueils de nouvelles (avec traduction vers l’anglais par une traductrice pro), un essai et un court roman jeunesse. D’autres livres que j’écris également mais sous d’autres pseudos semblent vouloir s’inviter dans la ronde. J’y pense, mais je refuse également de trop me mettre la pression, une manie que j’ai souvent tendance à satisfaire.
Troisième objectif : m’exposer à bon escient. Je participerai en 2019 à mon premier « gros » salon du livre et j’en suis… enchantée ! Il est juste hors de question pour moi de passer à côté de cela et je me moque bien des éventuelles « barrières » qui tenteraient de se mettre entre ce salon et moi. Celui-là je le veux… et je l’aurai ! Note : certaines de mes connaissances proches pourraient témoigner de ma capacité à obtenir ce que je veux (LOL).
Quatrième objectif – et celui-ci est mon plus grand défi : être moins présente à titre privé sur Facebook et être plus présente à titre professionnel, entre autre sur Twitter. En ce qui me concerne, les réseaux sociaux et le nombre incalculable d’inepties qu’ils déversent sont plus un frein qu’un coup de pouce. Mais sur les réseaux sociaux, on fait aussi de belles rencontres et on apprend parfois des choses utiles et intelligentes. Il est donc nécessaire de faire du tri et de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain sous peine de regretter par la suite un geste impulsif généré par de puissantes émotions. Équilibre, équilibre…
Il y a encore d’autres projets importants pour 2019 : le Brexit en mars qui déterminera si nous pouvons rester en UK… ou pas (sachez toutefois qu’un retour en France est totalement impossible), un déménagement à venir au plus tard en juillet (quels que soient les effets du Brexit), la réédition du jeu ludo-pédagogique Memosky® et le développement d’un autre jeu dont le thème restera l’astronomie et enfin, mon astrophysicien préféré s’étant refait une santé après cinq années indispensables à sa remise sur pieds, nous allons reprendre les consultations de coaching thérapeutique qui allient un logiciel d’intelligence artificielle et mes compétences innées de guérisseuse intuitive. Et peut-être même y aura-t-il à nouveau des séances de chamanisme (célébrations, cercles de tambour et transes)…
Encore une année riche à venir !
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