Cher bonheur, j'ai pris la liberté de t'écrire.
Dépêche-toi de répondre...
de Virigine Lloyd
Auto-édition - 321 pages - 12,99€
Quatrième de couverture : Augustin est autiste et ça le gonfle ! Comme les chewing-gums collés sur les trottoirs, l'odeur de patchouli de sa voisine, le mensonge et le boucan des rues. Il aime les anecdotes, les framboises et la douce caresse des boîtes aux lettres sur ses mains. Victor n'aime pas les flingues et les portes fermées à clé. Il adore le café, la rosée du matin et la musique des années 80. L'un rêve de devenir champion du monde de Air Guitar. L'autre... qu'on lui foute la paix, lui et son jardin potager. Mais, au 7, rue Lamartine, tous les deux ont une vieille habitude : squatter le hall de l'immeuble ! Un garçon pas tout à fait comme les autres. Un ancien taulard qui veut se faire oublier. Et deux rêves de liberté qui vont devoir cohabiter... Et si la différence était la clé du bonheur ? |
Pourquoi ce livre ?
Parce que je suis déjà fan de Mrs Lloyd et parce que, du coup, elle m'a offert son bouquin. Merci, Madame.
Mon avis :
En fait, pour de vrai, je déteste Virginie Lloyd et elle a de la chance, beaucoup de chance, que je ne m'appelle pas Lily et que je ne sois pas une inconditionnelle des post-it. Si ç'avait été le cas, je n'aurais pas donné cher de sa peau. (Si vous voulez comprendre, lisez l'excellent Quitte à tuer, autant le faire dans l'ordre.) Mais mais mais... me direz-vous... Pourquoi donc la détestes-tu, hein dis, Marushka ? PARCE QUE C'EST TROP BOOOOONNN ! ... Même si c'est jamais trop !
Cette fois, les héros s'appellent Augustin, Victor, Mireille, Marius, Madame Remoulotte, et bien entendu, last but not least : Emilie. Ce roman est tendre comme une guimauve qui fondrait sur ou sous la langue (selon le goût de chacun-e), il est aussi pétillant que des Miel Pop's qui auraient été montés sur ressorts hyper-soniques, il est poétique, il est juste, il est... Bref, je déteste Virginie Lloyd ! Ah bon, je l'ai déjà dit ? Cette méga douée dans l'art de narrer des histoires a même réussi le pari totalement fou de me surprendre avec une fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas. C'est qu'elle déchire de sa race, la Virgine !
Elle signe donc un deuxième roman qui est, de mon point de vue, une réelle réussite (arghhh, ça me fait si mal de devoir le dire et l'écrire). Un peu plus sérieusement, je vous avoue que j'étais bien curieuse de voir comment l'auteure allait mener son histoire d'un enfant autiste Asperger. Pour celles et ceux qui l'ignorent encore, je suis - tout comme elle - directement concernée par ce sujet. Et je vous avoue que Virginie a le don de voir la lumière là où règne l'ombre et qu'elle a le chic pour retranscrire le tout en dédramatisant. Du coup, j'ai pris la décision de faire lire ce roman au mien, d'Aspie, histoire de lui faire comprendre qu'il est possible d'être heureux tout en étant différent. Je ne doute absolument pas que ce livre résonne en lui.
Vous l'aurez compris - ou pas - je vous recommande plus que chaudement, vivement et intensément de lire le magnifique, merveilleux et sublimissime Cher bonheur, j'ai pris la liberté de t'écrire. Dépêche-toi de répondre... Laissez-vous tenter par la douceur et l'amour, vous verrez, ça fait du bien. (Et non, ce n'est pas du tout mon genre d'exagérer. Vous me connaissez... ou pas... !)
Parce que je suis déjà fan de Mrs Lloyd et parce que, du coup, elle m'a offert son bouquin. Merci, Madame.
Mon avis :
En fait, pour de vrai, je déteste Virginie Lloyd et elle a de la chance, beaucoup de chance, que je ne m'appelle pas Lily et que je ne sois pas une inconditionnelle des post-it. Si ç'avait été le cas, je n'aurais pas donné cher de sa peau. (Si vous voulez comprendre, lisez l'excellent Quitte à tuer, autant le faire dans l'ordre.) Mais mais mais... me direz-vous... Pourquoi donc la détestes-tu, hein dis, Marushka ? PARCE QUE C'EST TROP BOOOOONNN ! ... Même si c'est jamais trop !
Cette fois, les héros s'appellent Augustin, Victor, Mireille, Marius, Madame Remoulotte, et bien entendu, last but not least : Emilie. Ce roman est tendre comme une guimauve qui fondrait sur ou sous la langue (selon le goût de chacun-e), il est aussi pétillant que des Miel Pop's qui auraient été montés sur ressorts hyper-soniques, il est poétique, il est juste, il est... Bref, je déteste Virginie Lloyd ! Ah bon, je l'ai déjà dit ? Cette méga douée dans l'art de narrer des histoires a même réussi le pari totalement fou de me surprendre avec une fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas. C'est qu'elle déchire de sa race, la Virgine !
Elle signe donc un deuxième roman qui est, de mon point de vue, une réelle réussite (arghhh, ça me fait si mal de devoir le dire et l'écrire). Un peu plus sérieusement, je vous avoue que j'étais bien curieuse de voir comment l'auteure allait mener son histoire d'un enfant autiste Asperger. Pour celles et ceux qui l'ignorent encore, je suis - tout comme elle - directement concernée par ce sujet. Et je vous avoue que Virginie a le don de voir la lumière là où règne l'ombre et qu'elle a le chic pour retranscrire le tout en dédramatisant. Du coup, j'ai pris la décision de faire lire ce roman au mien, d'Aspie, histoire de lui faire comprendre qu'il est possible d'être heureux tout en étant différent. Je ne doute absolument pas que ce livre résonne en lui.
Vous l'aurez compris - ou pas - je vous recommande plus que chaudement, vivement et intensément de lire le magnifique, merveilleux et sublimissime Cher bonheur, j'ai pris la liberté de t'écrire. Dépêche-toi de répondre... Laissez-vous tenter par la douceur et l'amour, vous verrez, ça fait du bien. (Et non, ce n'est pas du tout mon genre d'exagérer. Vous me connaissez... ou pas... !)