Chicago Requiem
La saga des Henderson
de Carine Foulon
Auto-édition - 388 pages - 16,50€
Quatrième de couverture : Chicago, années folles… Sur la scène d’une ville en proie à la corruption, acteurs et gangsters se côtoient. William, issu d’une famille riche et influente, les Henderson, possède un théâtre cerné de speakeasies et de maisons closes. Il aide son épouse, Susan, à reprendre sa carrière d’actrice malgré la corruption et la prohibition. La sœur de William, Meredith, vient de passer cinq ans en prison. Résolue à se venger de son frère et de tous ceux qu’elle pense responsables de son incarcération, elle s’établit à Miami où elle rencontre un certain Al Capone. Le vaudeville peut alors virer au drame, à la scène comme à la ville. |
Pourquoi ce livre ?
Une couverture attractive, une présentation en quatrième qui laisse présager une intrigue palpitante.
Mon avis :
Lorsque l’on a des attentes, on prend inévitablement le risque d’être parfois déçu. C’est exactement ce qu’il s’est passé pour moi à la lecture de Chicago Requiem. Je me régalais déjà par avance de découvrir une ambiance à la hauteur de ce qu’avait été la prohibition aux USA dans l’entre-deux guerres : la mafia, les gangs, Al Capone, Eliott Ness et ses "Incorruptibles"… Ceux-ci sont évoqués, juste évoqués, mais le sujet n’est pas creusé. L’accent est plutôt mis sur une famille fortunée, vestige d’une époque qui est en train de disparaître. Du coup, on se retrouve dans une ambiance "Gatsby le Magnifique". Pourquoi pas puisqu'il s'agit toujours des années folles, mais...
J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire et j’avoue d’ailleurs n’avoir pas vraiment réussi à le faire. Il m’a fallu littéralement m'accrocher pendant les cinq premiers chapitres pour commencer à mettre de l’ordre dans les nombreux personnages : qui est qui et comment sont-ils reliés entre eux ? Et déjà là, dès le début, des sauts en arrière, qui plutôt que de m'éclairer apportent encore plus de confusion dans mon cerveau qui se ferme de plus en plus au fur et à mesure de ma lecture. J'ai trouvé les dialogues superficiels, parfois presque enfantins voire carrément naïfs. Le sujet abordé aurait pu l'être avec plus de profondeur. Et ça continue, encore et encore... L'histoire avance, l'intrigue se construit lentement, presque laborieusement. Il faut attendre la moitié du roman avant qu'il ne se passe quelque chose de vraiment intéressant. Mais une fois encore, on retourne en arrière, on relit ce qui avait déjà été évoqué. Répétitions nombreuses qui noircissent les pages, bien inutilement.
L'auteure maîtrise le vocabulaire et la grammaire, c'est indéniable. Elle a aussi de l'imagination, mais cela n'a pas suffit à me séduire. L’intrigue autrement menée aurait pu m’intéresser davantage.
L'auteure semble avoir déjà trouvé son lectorat et je l'en félicite. Je n'en ferai pas partie, c'est ainsi.
Une couverture attractive, une présentation en quatrième qui laisse présager une intrigue palpitante.
Mon avis :
Lorsque l’on a des attentes, on prend inévitablement le risque d’être parfois déçu. C’est exactement ce qu’il s’est passé pour moi à la lecture de Chicago Requiem. Je me régalais déjà par avance de découvrir une ambiance à la hauteur de ce qu’avait été la prohibition aux USA dans l’entre-deux guerres : la mafia, les gangs, Al Capone, Eliott Ness et ses "Incorruptibles"… Ceux-ci sont évoqués, juste évoqués, mais le sujet n’est pas creusé. L’accent est plutôt mis sur une famille fortunée, vestige d’une époque qui est en train de disparaître. Du coup, on se retrouve dans une ambiance "Gatsby le Magnifique". Pourquoi pas puisqu'il s'agit toujours des années folles, mais...
J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire et j’avoue d’ailleurs n’avoir pas vraiment réussi à le faire. Il m’a fallu littéralement m'accrocher pendant les cinq premiers chapitres pour commencer à mettre de l’ordre dans les nombreux personnages : qui est qui et comment sont-ils reliés entre eux ? Et déjà là, dès le début, des sauts en arrière, qui plutôt que de m'éclairer apportent encore plus de confusion dans mon cerveau qui se ferme de plus en plus au fur et à mesure de ma lecture. J'ai trouvé les dialogues superficiels, parfois presque enfantins voire carrément naïfs. Le sujet abordé aurait pu l'être avec plus de profondeur. Et ça continue, encore et encore... L'histoire avance, l'intrigue se construit lentement, presque laborieusement. Il faut attendre la moitié du roman avant qu'il ne se passe quelque chose de vraiment intéressant. Mais une fois encore, on retourne en arrière, on relit ce qui avait déjà été évoqué. Répétitions nombreuses qui noircissent les pages, bien inutilement.
L'auteure maîtrise le vocabulaire et la grammaire, c'est indéniable. Elle a aussi de l'imagination, mais cela n'a pas suffit à me séduire. L’intrigue autrement menée aurait pu m’intéresser davantage.
L'auteure semble avoir déjà trouvé son lectorat et je l'en félicite. Je n'en ferai pas partie, c'est ainsi.