La première fois qu'on m'a embrassée, je suis morte
de Coleen Oakley
Éditions Milady - 505 pages - 18,20€
Quatrième de couverture : "Si j'ai appris une chose, c'est que l'amour est chaotique. Il ne nous est pas livré dans un joli paquet. Il ressemble plutôt au cadeau d'un enfant, tout froissé et gribouillé au crayon. Imparfait. Mais toujours un cadeau. Seulement, tous les cadeaux ne sont pas faits pour durer éternellement." Jubilee Jenkins souffre d'un mal extrêmement rare : elle est allergique au contact humain. Après avoir été embrassée par un garçon au lycée, elle se retrouve aux urgences à la suite d'un choc anaphylactique. Dès lors, elle décide de ne plus sortir de chez elle pendant des années. Mais à la mort de sa mère, Jubilee doit affronter le monde et les gens. Un jour, à la bibliothèque, elle fait la connaissance d'Éric Keegan et de son fils adoptif, un petit génie perturbé. Bien qu'Éric ne comprenne pas pourquoi Jubilee le tienne à distance, il est sous le charme... De manière inattendue, leur rencontre va permettre à ce trio irrésistible de s'ouvrir à la vie et à l'amour. |
Pourquoi ce livre ?
À l'aéroport, en quête d'une occupation intelligente, je suis attirée par la couverture du livre et par son titre qui me fait penser instantanément à une amie. La quatrième de couverture et le nombre de pages (en bonne gourmande que je suis, j'aime les "pavés") m'achèvent : j'achète le livre sans hésitation.
Mon avis :
Un sujet qui résonne un peu en moi (l'amour, l'allergie aux humains, les livres), un style d'écriture simple et agréable à lire, un rythme emprunt d'une certaine lenteur qui colle bien au côté intimiste du roman et une fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Le livre est plein de tendresse et je ne me suis jamais ennuyée. La lecture est fluide et j'ai avalé les cinq cents pages en moins de vingt-quatre heures.
Je recommande donc ce roman à toutes celles et tous ceux qui ont envie de prendre du recul, de relativiser par rapport à leur quotidien ou par rapport à leurs "malaises" et "maladies". Être malade n'est pas une fatalité, c'est un choix inconscient et lorsque l'on s'en rend compte, le choix de guérir ou de ne pas guérir devient cette fois bien conscient. Et rappelons-nous que l'on ne fait pas les choses par amour pour quelqu'un d'autre que soi.
À l'aéroport, en quête d'une occupation intelligente, je suis attirée par la couverture du livre et par son titre qui me fait penser instantanément à une amie. La quatrième de couverture et le nombre de pages (en bonne gourmande que je suis, j'aime les "pavés") m'achèvent : j'achète le livre sans hésitation.
Mon avis :
Un sujet qui résonne un peu en moi (l'amour, l'allergie aux humains, les livres), un style d'écriture simple et agréable à lire, un rythme emprunt d'une certaine lenteur qui colle bien au côté intimiste du roman et une fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Le livre est plein de tendresse et je ne me suis jamais ennuyée. La lecture est fluide et j'ai avalé les cinq cents pages en moins de vingt-quatre heures.
Je recommande donc ce roman à toutes celles et tous ceux qui ont envie de prendre du recul, de relativiser par rapport à leur quotidien ou par rapport à leurs "malaises" et "maladies". Être malade n'est pas une fatalité, c'est un choix inconscient et lorsque l'on s'en rend compte, le choix de guérir ou de ne pas guérir devient cette fois bien conscient. Et rappelons-nous que l'on ne fait pas les choses par amour pour quelqu'un d'autre que soi.