Le cri sauvage de l'âme
de Frédéric Soulier
Auto-édition - 416 pages - 14,77€
Quatrième de couverture : Extrait de la préface : On ne sort pas indemne de la lecture de ce roman. L’auteur nous malmène, balance des coups bien assénés qui font mouche, nous blessent, nous retournent. Comme ses héros, on en prend plein la tête. Mais l’humour, plutôt noir que rose, s’étend au fil des pages, comme un baume sur les gnons. Parallèlement, Frédéric pose un regard empathique sur ses personnages, sans pour autant les absoudre. Dans ce roman, point de manichéisme. De Thomas à Farouk, de Screech à Belle-de-loin, même cabossés, tout comme leur auteur, les protagonistes de Le cri sauvage de l’âme ont vraiment de la gueule ! Extrait : « Hé ! Mélody !... Comment un aveugle qui s'est jeté par la fenêtre sait qu'il va toucher le sol ? – Sais pas... – Quand il y a du mou dans la laisse du chien. » Elle gloussa. Les rires, il fallait les lui arracher, c'est pour ça qu'ils étaient si précieux. Le condamné à mort eût eu bien du mal à savourer la meilleure blague du monde, assis sur la chaise électrique... Sans doute que Louis XVI et Landru, sur l'échafaud, on les avait taxés de gourmés. C'était bon signe que la Mélody se fende ainsi la poire. « Je me demande combien de mètres de poudreuse il faudrait pour amortir une chute de quatre-vingts mètres, continuai-je. – Il faudrait qu'il neige comme ça pendant des jours et des nuits, répondit Mélody avec une pointe de tristesse. Puisqu'on en est aux questions stupides : est-ce que c'est l'impact qui vous tue, ou est-ce qu'on meurt d'une crise cardiaque avant de taper le bitume ? – On devrait lâcher des pédophiles bardés de capteurs du haut des remparts, pour le savoir. – Hi, hi, t'es bête... on dirait un statut Facebook. » La voix puissante de Charcot résonna derrière nous. « Ça va comme vous voulez, là-bas ?! » Je tendis le bras et dressai le pouce, en espérant qu'il le vît. Les pompiers épuisés de patience devaient se demander si on jouait aux brêmes, ou bien ?... « Y a combien d'habitants là-dessous ? que je m'interrogeai soudain. Deux, trois millions ? – Deux-millions-deux-cent-mille. Je sais pas si les recensements comptent les sans-papiers et les SDF. – Deux-millions-deux-cent-mille histoires différentes. – Mais combien qui méritent d'être racontées ? Combien feraient un bon livre ? Pour lecteurs avertis. |
Pourquoi ce livre ?
Parce que j'avais déjà lu une nouvelle de cet auteur et que j'avais aimé son style.
Mon avis :
Tous les adjectifs que l'on retrouve sur la première de couverture sont exacts, adaptés, accordés, à ce roman que j'ai particulièrement apprécié. Alors, je vous le dis tout de go : si vous êtes un ou une inconditionnelle de Barbara Cartland et de ces auteurs qui revendiquent ou pas d'être ses enfants spirituels, il y a fort à parier que ce bouquin ne rentre pas dans votre wishing list.
Personnellement, je vous avoue que ce livre ne m'a pas choquée, habituée que je suis à choquer les autres. Il paraît. Vous commencez peut-être à me connaître, j'aime nommer les choses par leur nom : un chat est un chat, une chatte est une chatte. Pas besoin de tourner 107 ans autour du fion pour comprendre d'où sort l'étron. Alors, de deux choses l'une : soit ce que vous venez de lire vous choque, soit vous appréciez. Si vous appréciez, lisez Frédéric SOULIER. Osez donc prendre le risque de vous éveiller, de voir clair, au-delà des apparences. Vous appelez la vérité à corps et à cris ? Eh bien, lancez-vous, sautez à pieds joints dedans, lisez Frédéric SOULIER. Vous aimez que l'on vous secoue un peu, que l'on vous mette le nez dans le caca pour faire un état des lieux de ce qui a été ingurgité précédemment ? Lisez Frédéric SOULIER.
Oui, Le cri sauvage de l'âme est beau, humain, poétique, cynique, militant, drôle et fou. Mais dans le bon sens des termes. Sortez donc de votre zone de confort, de vos programmes télé abrutissants et abêtissants, apprenez à voir au-delà de l'illusion et commencez à vous faire votre propre opinion.
Du coup, je me demande tout de même si ma chronique n'est pas un peu trop... engagée ?! Bref, vous l'aurez compris : lisez ce bouquin et après, si vous le voulez, on en parlera.
Parce que j'avais déjà lu une nouvelle de cet auteur et que j'avais aimé son style.
Mon avis :
Tous les adjectifs que l'on retrouve sur la première de couverture sont exacts, adaptés, accordés, à ce roman que j'ai particulièrement apprécié. Alors, je vous le dis tout de go : si vous êtes un ou une inconditionnelle de Barbara Cartland et de ces auteurs qui revendiquent ou pas d'être ses enfants spirituels, il y a fort à parier que ce bouquin ne rentre pas dans votre wishing list.
Personnellement, je vous avoue que ce livre ne m'a pas choquée, habituée que je suis à choquer les autres. Il paraît. Vous commencez peut-être à me connaître, j'aime nommer les choses par leur nom : un chat est un chat, une chatte est une chatte. Pas besoin de tourner 107 ans autour du fion pour comprendre d'où sort l'étron. Alors, de deux choses l'une : soit ce que vous venez de lire vous choque, soit vous appréciez. Si vous appréciez, lisez Frédéric SOULIER. Osez donc prendre le risque de vous éveiller, de voir clair, au-delà des apparences. Vous appelez la vérité à corps et à cris ? Eh bien, lancez-vous, sautez à pieds joints dedans, lisez Frédéric SOULIER. Vous aimez que l'on vous secoue un peu, que l'on vous mette le nez dans le caca pour faire un état des lieux de ce qui a été ingurgité précédemment ? Lisez Frédéric SOULIER.
Oui, Le cri sauvage de l'âme est beau, humain, poétique, cynique, militant, drôle et fou. Mais dans le bon sens des termes. Sortez donc de votre zone de confort, de vos programmes télé abrutissants et abêtissants, apprenez à voir au-delà de l'illusion et commencez à vous faire votre propre opinion.
Du coup, je me demande tout de même si ma chronique n'est pas un peu trop... engagée ?! Bref, vous l'aurez compris : lisez ce bouquin et après, si vous le voulez, on en parlera.