Marushka Tziroulnikoff
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COLLECTION AMOURS INTERDITES

Est-il criminel de s’aimer ? En théorie, non ! mais dans les faits, chaque culture édicte ses codes et ceux-ci ne peuvent être enfreints. À chaque époque ses à priori, ses jugements et ses condamnations.
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PHILOSOPHIQUE ET ÉROTIQUE
LE 16 JUIN 2019
4,0 sur 5 étoiles Une très belle découverte !
Avec LÉA ET ÉRIC – INITIATION, Marushka Tziroulnikoff présente un premier roman court qui inaugure la collection Amours interdites.
Par une écriture délicate et accessible, l’auteure aborde les sujets qui la passionnent : la quête identitaire, la psychologie des personnages, les questions existentielles et la sexualité. Une fois de plus, l’auteure nous démontre que tout est relié et qu’il est vain de vouloir classifier et séparer les événements qui jalonnent nos vies. Elle décrit également avec justesse la douleur et la rage de vivre qu'une jeune fille peut ressentir en traversant le passage inévitable de l'adolescence. Un livre à découvrir.
AVERTISSEMENT
Ce roman comporte certaines scènes explicites à caractère érotique
pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs.
Ce récit est donc réservé à un public adulte et averti.

QUATRIÈME DE COUVERTURE
Vaucluse, 1985.
Léa - 16 ans - fait partie du mouvement des Guides et Éclaireuses de Belgique et cette année, le camp de vacances des jeunes filles est dédié à la rénovation d'un château français, résidence où a vécu, en son temps, Donatien Alphonse François de Sade, le célèbre et controversé marquis. Éric est écrivain et il a 35 ans. Qu'est-ce donc qui rapproche l'adolescente et l'homme mûr ?
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broché : 12,90€ - £11.70
ISBN 978-1-78930-012-3

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numérique : 2,99€ - £2.50
Kindle 978-1-78930-011-6

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numérique : 2,99€ - £2.50
Epub 978-1-78930-020-8

lire un extrait
Sur les murs en pierre de la bâtisse résonnent quelque part des sons vaguement perceptibles, des halètements, des froissements de tissu, des palpations de chair moite. Refusant de résister à la moindre frustration, un homme et une jeune femme s’adonnent au plaisir le plus beau, le plus divin, le plus ultime qui soit. Pour quelle absurde raison faire l’amour serait-il un péché ? Qui donc oserait condamner cet instant sacré, si ce ne sont celles et ceux qui se refusent, pour une obscure raison, de goûter au plaisir de laisser la vie circuler librement, d’agir, de remplir son œuvre ?
Accroché aux hanches de son amante, l’écrivain la pénètre avec force et douceur à la fois. Son sexe est si raide, si énorme, qu’il s’attend à tout moment à le sentir exploser. La jeune fille, penchée en avant, la croupe offerte, encourage l’homme à venir, encore et encore. Elle le supplierait presque de ne jamais arrêter. Elle veut que durent à l’infini les sensations qu’elle ressent, la jouissance qui court dans son corps et remonte le long de sa colonne vertébrale jusqu’à son cerveau et qui anesthésie toutes ses pensées.
– Viens… Viens… crie maintenant la jeune fille.
Tout dans sa voix et dans ce qui émane d’elle dénote un être expert des joutes amoureuses. Mais comment est-ce donc possible, elle qui était vierge il y a moins de quarante-huit heures ? Ses mains agrippent ses fesses, les écartant encore plus, offrant à la vue de son amant le plus magnifique des trésors qu’une femme puisse receler. L’homme ne résiste pas, ne résiste plus. Son vit exulte, il n’existe plus que par lui et se laisse aller. Il décharge sa sève dans le vagin soyeux. Alors qu’Eric est pantelant, son membre encore ferme est comprimé par les contractions périnéales qu’exerce son amante faisant instantanément remonter son désir.
– Encore… entend-il.
Alors il y va, il y retourne, entre, sort, entre à nouveau dans le trou humide, débordant de leurs sécrétions respectives. Il jouit une nouvelle fois, rapidement. Son orgasme est moins intense, mais plus long. Un cadeau que peu de femmes jusqu’à ce jour ont été capables de lui offrir.

© Marushka Tziroulnikoff - Juin 2019
lire une chronique
Léa a à peine 16 ans et une détermination sans faille. Léa aime découvrir le monde, apprendre et aller au delà de son horizon. Son univers est vaste, mais pour l’instant il ressemble à une prison. La liberté s’acquière, mais pas avant un certain âge. Léa est mature et se la joue rebelle à ses heures perdues. Léa est différente de ses camarades et elle en a bien conscience. Ce nouveau voyage avec Les Guides est tout autant un calvaire qu'une révélation. Et cette révélation se trouve être en la personne d’Eric. La belle trentaine, auteur à ses heures perdues. Eric et Léa, c’est un coup de foudre réciproque, mais interdit. Elle voit en lui l’homme qui lui fera découvrir les plaisirs de la chair et la délivrera de ses tourments. Il voit en elle la puissance féminine, la volupté et le désir. Si la loi leur interdit toute relation, le désir bafoue les consciences et se laisse exprimer. Un ballet sensuel, une initiation charnelle, une explosion de sensations qui vont au delà des a priori.
L’autrice ose un sujet tabou et qui fait souvent des vagues. Il n’est pas ici question de domination masculine. Au contraire. L’héroïne joue de ses atouts et de sa persévérance pour atteindre son but. Mais dans cet état il n’y a rien de graveleux, au contraire, car les sentiments ont une place évidente et essentielle. Une initiation qui va crescendo et qui doit permettre à Léa de se découvrir elle-même et de fortifier et révéler la femme qui sommeille en elle. Il est évident que quelques scènes érotiques sont parsemées tout au long de l’histoire. Elles offrent différents visages allant jusqu’au BDSM. Mais ce que je retiens, ce sont les sujets que développent les deux amoureux transis pendant leurs discussions. Elles s’orientent autour de l’amour, de la liberté et de ses limites, des autres et des règles. Et c’est en même temps très philosophique. Le mélange érotique-philosophie est assez détonnant et inattendu, et cela me plaît beaucoup ! Si vous vous demandez si la différence d’âge m’a dérangée : eh bien non, car tout simplement quand l’évidence même de cet amour interdit est si puissant et réciproque, la barrière de l’âge devient obsolète et je n’ai vu qu’une femme libre et une homme épris se parler d’amour et vivre l’amour.
La plume de l’autrice est merveilleusement envoûtante et captivante. L’aspect psychologique des personnages a une place primordiale et l’autrice les magnifie avec suffisance qu’ils soient dans la souffrance ou dans le bonheur. Je me suis beaucoup attachée à Léa et Eric et à leur histoire qui mérite toutes les chances du monde de connaître un dénouement heureux. Ce premier tome est une très belle découverte que je recommande aux amatrices de romances érotiques. (Les Miss Chocolatine bouquinent)
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