Les jolis garçons
de Delphine de Vigan
Éditions Le Livre de Poche - 160 pages - 6,70€
Quatrième de couverture : Prenez un homme qui aime les femmes, le corps des femmes surtout. Il a une quarantaine d’années, il est beau mais fatigué. Prenez une femme qui aime les hommes, la peau des hommes mais pas seulement. Elle va avoir trente ans, elle est jolie quand elle y prête attention, parfois on se retourne sur elle, on la dévisage, parfois elle est grise, on ne la voit pas. Trois hommes dans la vie d’Emma. Trois rencontres sur des musiques différentes, basses et douloureuses, rieuses et légères, hantées par un même motif : l’illusion. Combien de fois faut-il rejouer la fable pour être capable de s’en défaire ? |
Pourquoi ce livre ?
Depuis le temps que j'avais entendu le nom de Delphine de Vigan et sachant qu'elle avait déjà été saluée par la critique littéraire, je voulais découvrir son travail.
Mon avis :
Ai-je choisi le "bon" livre pour découvrir cette auteure ? L'écriture me donne une sensation d'urgence, de précipitation, comme si toute tentative de ralentir était impossible voire inacceptable. C'est bien écrit, c'est un fait, mais où donc veut en venir Delphine de Vigan ? La quatrième de couverture nous parle d'illusion et je valide : le rythme de ce court roman m'immerge complètement dans un océan de sensations, d'émotions et de pensées totalement incohérentes et donc totalement illusoires. Si l'auteure a voulu transmettre la "douce folie" de son héroïne, de ce point-de-vue, je dirais que c'est réussi, car Emma (l'héroïne en question) perd pied aussitôt qu'elle croise un homme et son imagination la fait flotter bien loin de la réalité. L'atterrissage est parfois lourd et violent, mais Emma s'en remet plus ou moins et récidive dans la foulée, marionnette de son imaginaire.
Delphine de Vigan a réussi à titiller ma curiosité et je vais lire un autre de ses romans, histoire d'en découvrir un peu plus sur elle.
Depuis le temps que j'avais entendu le nom de Delphine de Vigan et sachant qu'elle avait déjà été saluée par la critique littéraire, je voulais découvrir son travail.
Mon avis :
Ai-je choisi le "bon" livre pour découvrir cette auteure ? L'écriture me donne une sensation d'urgence, de précipitation, comme si toute tentative de ralentir était impossible voire inacceptable. C'est bien écrit, c'est un fait, mais où donc veut en venir Delphine de Vigan ? La quatrième de couverture nous parle d'illusion et je valide : le rythme de ce court roman m'immerge complètement dans un océan de sensations, d'émotions et de pensées totalement incohérentes et donc totalement illusoires. Si l'auteure a voulu transmettre la "douce folie" de son héroïne, de ce point-de-vue, je dirais que c'est réussi, car Emma (l'héroïne en question) perd pied aussitôt qu'elle croise un homme et son imagination la fait flotter bien loin de la réalité. L'atterrissage est parfois lourd et violent, mais Emma s'en remet plus ou moins et récidive dans la foulée, marionnette de son imaginaire.
Delphine de Vigan a réussi à titiller ma curiosité et je vais lire un autre de ses romans, histoire d'en découvrir un peu plus sur elle.