L'humanité en moins
de Karine Vivier
Auto-édition - 97 pages - 6,32€
Quatrième de couverture : "L'humanité en moins" met en scène trois personnages qui ont, à un moment de leur existence, perdu leur humanité aux yeux de la société. Trois personnages, trois récits parallèles, une même histoire. Un premier roman noir. Extrait : C’était toujours le même scénario. « Tu n’es pas là pour penser », lui répétait l’homme, « tu es là pour faire ce que je te dis ». La première fois, c’était sur une autre plage qui ressemblait à celle-ci. Elle avait emmené une autre fillette, plus jeune qu’elle, prendre le goûter dans la camionnette garée près de la jetée. L’homme dans son véhicule avait souri lorsque les deux fillettes étaient arrivées à son niveau. « Mais suis-je bête ? », avait-il déclaré en sortant de sa voiture, « les biscuits sont restés dans le coffre ». « Passe devant, toi », lui avait-il ajouté durement. Il avait ouvert le coffre et poussé l’autre fillette à l’intérieur, qui s’était mise à hurler à pleins poumons lorsque ce dernier s’était refermé brutalement. Puis, la camionnette avait démarré en trombe et ils avaient roulé à tombeau ouvert pendant des heures. Epuisée, la fillette avait fini par s’endormir, le visage collé contre la vitre. Ce qui s’était passé ensuite, elle ne s’en souvenait plus très bien. |
Pourquoi ce livre ?
Allez savoir pourquoi, j'aime les histoires qui dévoilent la part d'ombre de l'être humain, cette ombre qu'il n'assume pas et donc qu'il ne reconnaît pas, cette ombre qu'il tente de cacher au reste du monde, mais qui transparaît malgré lui bien plus souvent qu'il ne le souhaiterait.
Mon avis :
Le livre est bien écrit, rien à dire de ce point-de-vue, l'écriture est fluide et agréable, l'histoire se lit facilement. Les vies des protagonistes se croisent et on fait peu à peu le lien entre tous ces êtres. Habituée des romans et nouvelles "noir", j'avoue toutefois que j'ai eu une sensation de survol. J'aurais aimé que le sujet soit plus creusé, les descriptions plus profondes. Le rythme est égal, ni lent ni rapide, me donnant la sensation de lire un énième fait divers morbide dans le quotidien du jour. Mes émotions n'ont pas été ébranlées, je n'ai pas eu peur, je n'ai pas senti de révolte en moi par rapport au sujet abordé. La fin - qui ne m'a pas surprise - aurait pu être, elle aussi, plus développée.
Un bon premier roman court, mais que je ne recommande pas aux âmes trop sensibles.
Allez savoir pourquoi, j'aime les histoires qui dévoilent la part d'ombre de l'être humain, cette ombre qu'il n'assume pas et donc qu'il ne reconnaît pas, cette ombre qu'il tente de cacher au reste du monde, mais qui transparaît malgré lui bien plus souvent qu'il ne le souhaiterait.
Mon avis :
Le livre est bien écrit, rien à dire de ce point-de-vue, l'écriture est fluide et agréable, l'histoire se lit facilement. Les vies des protagonistes se croisent et on fait peu à peu le lien entre tous ces êtres. Habituée des romans et nouvelles "noir", j'avoue toutefois que j'ai eu une sensation de survol. J'aurais aimé que le sujet soit plus creusé, les descriptions plus profondes. Le rythme est égal, ni lent ni rapide, me donnant la sensation de lire un énième fait divers morbide dans le quotidien du jour. Mes émotions n'ont pas été ébranlées, je n'ai pas eu peur, je n'ai pas senti de révolte en moi par rapport au sujet abordé. La fin - qui ne m'a pas surprise - aurait pu être, elle aussi, plus développée.
Un bon premier roman court, mais que je ne recommande pas aux âmes trop sensibles.